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Madagascar : attaques sur Mbs et Viva. Les mêmes erreurs des nouveaux « copains »

Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana, les deux ex-présidents jetés dehors, ennemis d'avant,
devenus copains d'aujourd'hui contre Andry Rajoeina

L’histoire est-elle vraiment un éternel recommencement de la bêtise humaine ? En tout cas, il est avéré qu’aucun dirigeant malgache n’a jamais pris des leçons du passé, en matière d’information. Il est vrai que celui qui la détient, détient le pouvoir. Mais jusqu’où peut-on aller pour faire taire la vérité ?

Voici des archives de Reporters sans frontières (RSF) et du Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) qui nous font découvrir un schéma devenu systématique, classique, pour tenter de tuer la vérité. Le plus malheureux est que ces ignominies émanent de deux présidents successifs, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Le second a fait faire à Andry Rajoelina ce que le premier lui a fait… A sept ans d’intervalle.

26 février 2002

Proclamation de l'état de « nécessité nationale » et attaques contre les radios privées : la liberté de la presse est menacée

Le couple Andry et Mialy Rajoelina sur le plateau de la radio Viva

(RSF/IFEX) - Dans une lettre adressée au président de la République, Didier Ratsiraka, RSF s'est inquiétée de la proclamation de l'état de « nécessité nationale » et des conséquences éventuelles pour la liberté de la presse. « La recherche légitime du retour au calme ne doit pas aboutir à une remise en cause de la liberté de la presse dans le pays. Les autorités doivent être particulièrement attentives au respect de pluralisme de l'information », a indiqué Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation. « Par ailleurs, on recense plusieurs cas d'agressions de journalistes ou d'attaques contre des médias privés. Là encore, le chef de l'Etat doit saisir les autorités compétentes afin de permettre aux professionnels de la presse de travailler en toute sécurité dans cette période de crise », a ajouté le secrétaire général.

Selon les informations recueillies par RSF, le Président Ratsiraka a proclamé l'état de « nécessité nationale », le 22 février 2002, en réponse à l'auto-proclamation de l'opposant Marc Ravalomanana comme « président de la République ». Cette mesure permet au chef de l'Etat d'exercer un contrôle total sur l'information diffusée par les médias et de restreindre la liberté d'expression.

Par ailleurs, dans la nuit du 23 février, une dizaine d'hommes encagoulés ont attaqué les locaux de la radio de Ravalomanana, Madagascar Broadcasting Service (MBS), à Fianarantsoa (300 km au sud de la capitale, Antananarivo). Les bureaux ont été incendiés et trois gardiens de nuit ont été grièvement blessés. Depuis plusieurs jours, des individus non identifiés tenteraient également de pénétrer dans l'enceinte de la MBS à Antsirabe (150 km au sud de la capitale). « Depuis trois jours, nous sommes cloîtrés dans les locaux de la station, car nous craignons pour notre sécurité », a déclaré le rédacteur en chef à un quotidien malgache.

Le 20 février, des lycéens en grève ont saccagé, à jets de pierre, les locaux de la station Amoron'i Mania Radio-Television (Art) à Ambositra les Roses (au sud d'Antsirabe). Les élèves protestaient contre la couverture trop partisane de la station, propriété du Premier ministre (Ndlr : Tantely Andrianarivo) : Trois jours plus tôt, une équipe de reportage de la MBS avait été agressée à Brickaville (est de la capitale) par des sympathisants du Président Ratsiraka. Le 2 février, le lieutenant-colonel Coutiti, conseiller technique du ministre de l'Information, avait confisqué le matériel de la radio privée FM 91, à Nosy Be (île dans le nord du pays) et fermé la station. FM 91, propriété d'un conseiller provincial partisan de Ravalomanana.

NB : en 1991, j’avais été pris en otage par les sbires du même Coutiti, alors capitaine, à Diego Suarez. Rien de nouveau sous le soleil…

11 mars 2009

Viva Radio attaquée par les forces de sécurité; plusieurs autres médias en difficulté alors que la crise politique se poursuit

Le logo de feu Mbs

New York, le 10 mars 2009 - Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) condamne la mise à sac samedi denier d'une station de radio et de télévision par les forces de sécurité de Madagascar, une île de l'océan Indien. Cette attaque faisait partie des efforts continus du gouvernement malgache visant à censurer la couverture par les médias indépendants des troubles politiques dans ce pays, issus d'un bras de fer farouche entre le chef de l'opposition, Andry Rajoelina, et le président, Marc Ravalomanana.

En effet, plus de 50 militaires et policiers armés ont encerclé samedi dernier les studios de Viva, une chaîne de radio et télédiffusion sise à la capitale malgache, Antananarivo, et appartenant à M. Rajoelina, selon des journalistes locaux, Lalatiana Rakotondrazafy, une chroniqueuse politique de Viva Radio a déclaré au CPJ qu'elle venait de terminer une entrevue téléphonique avec M. Rajoelina quand l'attaque s'est produite, l'obligeant ainsi à s'enfuir. Quant à M. Rajoelina, il a déclaré qu'il s'est mis en cachette car il craignait pour sa sécurité, selon des journalistes locaux et des médias.

Les forces de sécurité ont saisi l'émetteur ainsi que les ordinateurs de Viva et détruit son matériel, notamment des consoles de mixage, des micros, et des dossiers de journalistes. Les militaires ont également pris d'assaut les bureaux attenants d'Injet, une société appartenant à Rajoelina et spécialisée dans le marketing et la publicité, a dit Mme Rakotondrazafy.

Des photos de cette attaque, prises à temps réel sur un téléphone portable, ont été publiées par Sobika, un site Web d'information de la diaspora malgache basée en France.

Il convient de souligner que les tensions entre Rajoelina, l'ancien maire de la capitale, et le président Ravalomanana ont monté en puissance depuis décembre dernier [2008] après que le gouvernement a sommairement fermé Viva Radio (…).

Il semble que tout le monde a la mémoire courte, n’est-ce pas ? Heureusement que les écrits demeurent. Sinon, les générations vont être composées d’individus demeurés qui ne vivront plus que pour le temps présent. Juste un petit tour sur la terre et partir en poussière comme ils sont venus : sans rien. Mais laissant, hélas, cet héritage de haine et d’esprit revanchard. Et L’Ecclésiaste, encore lui, a déjà constaté : « J’estime que ceux qui sont déjà morts sont plus heureux que les vivants. Celui qui n’est jamais né est encore plus heureux puisqu’il ne connaîtra pas les injustices commises sur la terre » (4 : 2-3). De quoi allons-nous encore nous étonner sur la suite des évènements à Madagascar, je vous le demande ?

Jeannot Ramambazafy – 19 octobre 2010

Mis à jour ( Mardi, 19 Octobre 2010 07:28 )  
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