« Le silence est complice et l’inaction complaisante ». C’est dans cet état d’esprit que le Club Développement et Ethique (CDE) a été créé le 15 septembre 2000 - sous l’Ordonnance 60-133 régissant les associations - à la suite d’une convention signée, à titre individuel, par cinquante cinq (55) personnalités issues de divers horizons socioprofessionnels (artisans, universitaires, professions libérales, entrepreneurs, cadres, etc.), associatifs (Clubs de services, Ordres professionnels, Ongs, syndicats de patronat et de travailleurs, etc.), mais partageant la même ambition quant au redressement national et le même souci d’éthique quant à sa réalisation. Mais encore ? Connaissez le CDE..
Le CDE est un cercle de réflexion et d'action. Il se propose de canaliser un nouvel élan menant à un développement authentique et durable de Madagascar à travers une vision socio-libérale de la société. Il a pour objet statutaire :
- de contribuer aux réflexions sur la philosophie socio-libérale et sur les actions de développement en favorisant la créativité et la citoyenneté active dans un espace participatif, ce, sans discrimination de race, de culte et de croyance. Un Manifeste détermine sa philosophie.
- d’appuyer l’effectivité de la décentralisation par la régionalisation, - d'informer et de former les populations cibles en matière d’éducation et de développement.
- d'appuyer et d'encadrer les initiatives socio-économiques génératrices de revenus.
- d'évaluer et de réaliser les études techniques des projets et des programmes de développement.
Le développement par la régionalisation
La vaste superficie de Madagascar (597.000 km²) et les disparités des 6 provinces instituées par la loi cadre de 1956 n’ont pas permis de créer les conditions favorables au développement. La croissance à base large et le développement d’un aussi grand pays nécessitent une structure étatique décentralisée proche des réalités de la population et une superficie géographique pouvant optimiser et libérer la créativité et les initiatives locales. Si le pouvoir central garde les secteurs de souveraineté comme la défense, la justice, la sécurité, la monnaie, la politique extérieure, la coordination et l’arbitrage des priorités, etc., le développement de l’Île passe par l’homogénéité d’une région et la mise en place d'une politique de décentralisation aboutissant aux transferts de pouvoir (environnement, éducation, santé, fiscalité, économie, sport, ...) en faveur des collectivités élues. En 2007, le budget des collectivités territoriales décentralisées (CTD) ne représentait que 7% du budget national. L’objectif à atteindre en 3 ans est de transférer 20% du budget aux régions et 40% du budget aux communes. Le programme d’investissement public (PIP) est aussi à décentraliser. Cela nécessite le renforcement de la capacité des élus et de l’administration des CTD. La régionalisation n’est pas une volonté de dépecer le pays mais de définir une zone géographique homogène pour favoriser le développement humain et le progrès socio-économique. Un cadre définissant l’obligation d’une coopération interrégionale ou intercommunale entre différentes régions ou communes obligera à une entente selon l’importance du projet d’intérêt commun. La régionalisation permet de partager plus équitablement les fruits de la croissance, ce par la fixation d'une péréquation du revenu national en rapport avec la richesse exploitée d’une région, tout en respectant une contribution à la solidarité nationale. Cela permet l’effectivité du pouvoir de décisions des CTD à la planification socioculturelle et au développement économique dont les infrastructures.
Les grandes lignes du manifeste du CDE
Ayant un destin lié sur notre Île, le peuple malgache est appelé à vivre ensemble et en intelligence. La citoyenneté n’est pas qu’un acte juridique, c’est un choix de vivre les droits et les devoirs inhérents à un pays, à un État, à une Nation. Être citoyen, c’est être responsable. Le fondement de l’État républicain est la laïcité, la démocratie et l’égalité. La laïcité se définit par la neutralité confessionnelle de l’État et la valorisation des valeurs communes qui cimentent la cohésion sociale. La pluralité et les différences de culture ou de religion ou autres ne sont pas niées, mais vécues de telle façon que demeure possible un espace régi par le seul bien commun respectueux des droits de l’homme et des particularismes des uns et des autres sans exclusion. La liberté d’expression et le pluralisme politique sont les gages de la démocratie et du développement. La garantie constitutionnelle et institutionnelle de contre-pouvoir et d'une alternance démocratique est l'essence de l'État de droit et de la stabilité sociale et économique. L'équilibre constitutionnel entre l'Exécutif et le Législatif implique la séparation stricte des pouvoirs et le renforcement du contrôle par le Législatif, ce pour éviter les errements dus au pouvoir régalien des responsables de l’Exécutif. Le pouvoir discrétionnaire des décideurs publics dans le choix des personnes ressources à nommer ou à révoquer, est à réguler pour éviter l'arbitraire. Les sociétés civile et commerciale doivent jouer leur rôle de contre-pouvoir, de moteur économique dans un espace concurrentiel et d'acteurs de développement, de l'autre, la société politique dont l’essence principale est de servir l'intérêt général et le développement doit abandonner les pratiques douteuses et opportunistes de girouettes. Face à la globalisation de l'économie et à la mondialisation de la culture, il faut puiser dans nos valeurs socioculturelles tout en évoluant dans le XXIe siècle. Il est important de réconcilier le Malgache avec son histoire et faire le bilan sans tabou en toute sérénité.
Fondement de base de la société socio-libérale
Les idéologies qui ont été marquées par la guerre froide socialisme/capitalisme font place à des modèles qui tournent autour de la démocratie et de la compétitivité économique. Dans ce cadre, la société est vue comme une nébuleuse où les groupes entretiennent des rapports mouvants : conflits, négociations, compromis, alliances, etc. Dans cette perspective, le rôle de l'État est de réguler la dynamique de ces négociations, de veiller à ce que le rapport entre les forts et les faibles ne soit pas inégal et à stabiliser, et éventuellement corriger, les accords qui se dégagent. L'État doit assurer par ce qu'il fait : un pilotage de la répartition sociale et économique ; et, par ce qu'il laisse espérer : l'égalité des chances et la justice sociale. Le développement est un processus de transformation des structures de l’économie dont les éléments sont la structure de la consommation, la structure de la production et la structure de la population composant les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Le développement et le progrès ont pour seule finalité de servir l’épanouissement de l’homme, en tenant compte de la dignité humaine et de l’écosystème. Le développement de Madagascar nécessite le recours à la professionnalisation de tous les secteurs de la vie de la cité et des filières économiques de la vie de la nation. L’éthique est à la racine de la bonne gouvernance politique et économique. Elle consiste : à gérer avec efficacité les ressources nationales, à accepter la liberté d’expression, à assurer la primauté de l’État de droit, à libérer et à encourager les initiatives privées, à mettre en place les conditions de l’égalité de chances, à réaliser un partage équitable des fruits de la croissance, à respecter la transparence, à privilégier l’intérêt général sur les intérêts personnels, etc. Le patriotisme est la fierté d'appartenir à un peuple dans lequel a pris naissance des valeurs propres à chaque population mais ouvertes au respect de la différence socioculturelle et à l’universalité des droits de l’homme.
Le Comité d’administration national du CDE
Président de la Coordination Nationale : Serge ZAFIMAHOVA
Vice-président chargé des Relations Publiques : Jean-Claude RAMANDIMBIARISON
Vice-président chargé des Finances et de la Trésorerie : Edmondine RAMAROSON
Secrétaire Général : Serge RADERT Secrétaire Général Adjoint : Henintsoa RAKOTONIRINA
Trésorier adjoint : Doria Gildas RAKOTOARISON
Conseillers : Eric MANDRARA, Tombo RAMANDIMBISOA, Jean-Roland RANDRIAMARO, Aina L. RAKOTONDRABE, Albain RABEMANANJARA, Athanase TONGAVELO
Représentation à l’extérieur : Europe et Institutions Internationales : Jaona RAVALOSON
Région Océan Indien : Rahantanirina RANDRIAMAMONJY, Johary RAVALOSON
Siège social : Lot II M 99 ter Antsakaviro Antananarivo Madagascar
Email : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Référence : Manifeste “pour une société socio-libérale”, Publication CDE, Mars 2001
Contact : RANAIVO Alain, Porte-parole
Le vendredi 13 juin 2008, à 14h, le CDE organise une journée de réflexion à l’Ecole Supérieure Spécialisée du Vakinankaratra (ESSVA). Thème : Pour une effectivité de la décentralisation.
Intervenants : Bernard RAVELONJATO, Député (Assemblée Nationale), Enseignant chercheur Université d’Antananarivo : Les enjeux de la décentralisation budgétaire au niveau de la commune et de la région ; Serge RADERT, Adjoint au Maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo Renivohitra, Ancien Ministre de l’Industrie, Ancien Coordonnateur général du Programme PREA - PGDI, Secrétaire Général du CDE : Le rôle de la commune dans le développement régional : Serge ZAFIMAHOVA, Président du CDE : Le développement régional à l’aune des nouvelles formes de la coopération internationale.
Modérateur : Randy DONNY, Responsable de la filière Communication à l’ESSVA
Synthèse : Jeannot Ramambazafy
.- de contribuer aux réflexions sur la philosophie socio-libérale et sur les actions de développement en favorisant la créativité et la citoyenneté active dans un espace participatif, ce, sans discrimination de race, de culte et de croyance. Un Manifeste détermine sa philosophie.
- d’appuyer l’effectivité de la décentralisation par la régionalisation, - d'informer et de former les populations cibles en matière d’éducation et de développement.
- d'appuyer et d'encadrer les initiatives socio-économiques génératrices de revenus.
- d'évaluer et de réaliser les études techniques des projets et des programmes de développement.
Le développement par la régionalisation
La vaste superficie de Madagascar (597.000 km²) et les disparités des 6 provinces instituées par la loi cadre de 1956 n’ont pas permis de créer les conditions favorables au développement. La croissance à base large et le développement d’un aussi grand pays nécessitent une structure étatique décentralisée proche des réalités de la population et une superficie géographique pouvant optimiser et libérer la créativité et les initiatives locales. Si le pouvoir central garde les secteurs de souveraineté comme la défense, la justice, la sécurité, la monnaie, la politique extérieure, la coordination et l’arbitrage des priorités, etc., le développement de l’Île passe par l’homogénéité d’une région et la mise en place d'une politique de décentralisation aboutissant aux transferts de pouvoir (environnement, éducation, santé, fiscalité, économie, sport, ...) en faveur des collectivités élues. En 2007, le budget des collectivités territoriales décentralisées (CTD) ne représentait que 7% du budget national. L’objectif à atteindre en 3 ans est de transférer 20% du budget aux régions et 40% du budget aux communes. Le programme d’investissement public (PIP) est aussi à décentraliser. Cela nécessite le renforcement de la capacité des élus et de l’administration des CTD. La régionalisation n’est pas une volonté de dépecer le pays mais de définir une zone géographique homogène pour favoriser le développement humain et le progrès socio-économique. Un cadre définissant l’obligation d’une coopération interrégionale ou intercommunale entre différentes régions ou communes obligera à une entente selon l’importance du projet d’intérêt commun. La régionalisation permet de partager plus équitablement les fruits de la croissance, ce par la fixation d'une péréquation du revenu national en rapport avec la richesse exploitée d’une région, tout en respectant une contribution à la solidarité nationale. Cela permet l’effectivité du pouvoir de décisions des CTD à la planification socioculturelle et au développement économique dont les infrastructures.
Les grandes lignes du manifeste du CDE
Ayant un destin lié sur notre Île, le peuple malgache est appelé à vivre ensemble et en intelligence. La citoyenneté n’est pas qu’un acte juridique, c’est un choix de vivre les droits et les devoirs inhérents à un pays, à un État, à une Nation. Être citoyen, c’est être responsable. Le fondement de l’État républicain est la laïcité, la démocratie et l’égalité. La laïcité se définit par la neutralité confessionnelle de l’État et la valorisation des valeurs communes qui cimentent la cohésion sociale. La pluralité et les différences de culture ou de religion ou autres ne sont pas niées, mais vécues de telle façon que demeure possible un espace régi par le seul bien commun respectueux des droits de l’homme et des particularismes des uns et des autres sans exclusion. La liberté d’expression et le pluralisme politique sont les gages de la démocratie et du développement. La garantie constitutionnelle et institutionnelle de contre-pouvoir et d'une alternance démocratique est l'essence de l'État de droit et de la stabilité sociale et économique. L'équilibre constitutionnel entre l'Exécutif et le Législatif implique la séparation stricte des pouvoirs et le renforcement du contrôle par le Législatif, ce pour éviter les errements dus au pouvoir régalien des responsables de l’Exécutif. Le pouvoir discrétionnaire des décideurs publics dans le choix des personnes ressources à nommer ou à révoquer, est à réguler pour éviter l'arbitraire. Les sociétés civile et commerciale doivent jouer leur rôle de contre-pouvoir, de moteur économique dans un espace concurrentiel et d'acteurs de développement, de l'autre, la société politique dont l’essence principale est de servir l'intérêt général et le développement doit abandonner les pratiques douteuses et opportunistes de girouettes. Face à la globalisation de l'économie et à la mondialisation de la culture, il faut puiser dans nos valeurs socioculturelles tout en évoluant dans le XXIe siècle. Il est important de réconcilier le Malgache avec son histoire et faire le bilan sans tabou en toute sérénité.
Fondement de base de la société socio-libérale
Les idéologies qui ont été marquées par la guerre froide socialisme/capitalisme font place à des modèles qui tournent autour de la démocratie et de la compétitivité économique. Dans ce cadre, la société est vue comme une nébuleuse où les groupes entretiennent des rapports mouvants : conflits, négociations, compromis, alliances, etc. Dans cette perspective, le rôle de l'État est de réguler la dynamique de ces négociations, de veiller à ce que le rapport entre les forts et les faibles ne soit pas inégal et à stabiliser, et éventuellement corriger, les accords qui se dégagent. L'État doit assurer par ce qu'il fait : un pilotage de la répartition sociale et économique ; et, par ce qu'il laisse espérer : l'égalité des chances et la justice sociale. Le développement est un processus de transformation des structures de l’économie dont les éléments sont la structure de la consommation, la structure de la production et la structure de la population composant les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. Le développement et le progrès ont pour seule finalité de servir l’épanouissement de l’homme, en tenant compte de la dignité humaine et de l’écosystème. Le développement de Madagascar nécessite le recours à la professionnalisation de tous les secteurs de la vie de la cité et des filières économiques de la vie de la nation. L’éthique est à la racine de la bonne gouvernance politique et économique. Elle consiste : à gérer avec efficacité les ressources nationales, à accepter la liberté d’expression, à assurer la primauté de l’État de droit, à libérer et à encourager les initiatives privées, à mettre en place les conditions de l’égalité de chances, à réaliser un partage équitable des fruits de la croissance, à respecter la transparence, à privilégier l’intérêt général sur les intérêts personnels, etc. Le patriotisme est la fierté d'appartenir à un peuple dans lequel a pris naissance des valeurs propres à chaque population mais ouvertes au respect de la différence socioculturelle et à l’universalité des droits de l’homme.
Le Comité d’administration national du CDE
Président de la Coordination Nationale : Serge ZAFIMAHOVA
Vice-président chargé des Relations Publiques : Jean-Claude RAMANDIMBIARISON
Vice-président chargé des Finances et de la Trésorerie : Edmondine RAMAROSON
Secrétaire Général : Serge RADERT Secrétaire Général Adjoint : Henintsoa RAKOTONIRINA
Trésorier adjoint : Doria Gildas RAKOTOARISON
Conseillers : Eric MANDRARA, Tombo RAMANDIMBISOA, Jean-Roland RANDRIAMARO, Aina L. RAKOTONDRABE, Albain RABEMANANJARA, Athanase TONGAVELO
Représentation à l’extérieur : Europe et Institutions Internationales : Jaona RAVALOSON
Région Océan Indien : Rahantanirina RANDRIAMAMONJY, Johary RAVALOSON
Siège social : Lot II M 99 ter Antsakaviro Antananarivo Madagascar
Email : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Référence : Manifeste “pour une société socio-libérale”, Publication CDE, Mars 2001
Contact : RANAIVO Alain, Porte-parole
Le vendredi 13 juin 2008, à 14h, le CDE organise une journée de réflexion à l’Ecole Supérieure Spécialisée du Vakinankaratra (ESSVA). Thème : Pour une effectivité de la décentralisation.
Intervenants : Bernard RAVELONJATO, Député (Assemblée Nationale), Enseignant chercheur Université d’Antananarivo : Les enjeux de la décentralisation budgétaire au niveau de la commune et de la région ; Serge RADERT, Adjoint au Maire de la Commune Urbaine d’Antananarivo Renivohitra, Ancien Ministre de l’Industrie, Ancien Coordonnateur général du Programme PREA - PGDI, Secrétaire Général du CDE : Le rôle de la commune dans le développement régional : Serge ZAFIMAHOVA, Président du CDE : Le développement régional à l’aune des nouvelles formes de la coopération internationale.
Modérateur : Randy DONNY, Responsable de la filière Communication à l’ESSVA
Synthèse : Jeannot Ramambazafy