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Andohatapenaka, Antananarivo, samedi 4 août 2012. Chose promise, chose due, le Président de la Transition de Madagascar, Andry Rajoelina, a procédé à la pose de la première pierre du futur Temple de Rugby qu'il a promis, il y a quelques mois de cela.
Il s'agira d'un grand complexe sportif uniquement dédié au ballon ovale. L'aire de jeu, engazonnée, mesurera 9.871 m², soit 114, 71 m de long sur 68,75 m de large; 9.971 places seront disposés en gradins et tribunes couvertes autour de cette aire; la clôture de l'ensemble mesurera 711 m linéaires et un parking pour 148 voitures sera à disposition.
Les travaux de construction, qui se feront en trois phases, ont été confiés à l'entreprise Colas Madagascar. Son directeur a promis que le délai ferme de 4 mois sera définitif. C'est-à-dire qu'au mois de décembre 2012, tous les rugbymen de Madagascar, dont les XV Makis, champions d'Afrique 2012, pourront s'entrainer et jouer dans un environnement plus qu'adéquat car avec des infrastructures comme vestiaires, douches, toilettes, salle de réunion... et j'en passe. Ce Temple a été déjà baptisé "Kianja Makis".
Lors de son bref discours, le Président a déclaré, entre autres que ce stade n'est pas construit pour lui ou sa famille. "Ce stade est dédié à nous, à vous générations malgaches actuelle et à venir". Et il a rappelé les déclarations faites urbi et orbi par Marc Ravalomanana sur le même lieu, en 2008: "S'il a d'autres terrains à remblayer, je les remblaierai". Il faut se rappeler aussi que ce terrain était une immense plaine rizicole, avant que Ravalomanana, avec l'argent des contribuables (il a tout fait acheter pour une bouchée de pain et expulsé les habitants sans vergogne), ne la remblaie pour y construire une usine de provende pour... cochons. Usine faisant partie, bien entendu, de l'empire Tiko.
En ce qui concerne les détracteurs de tous bords et ceux qui passent leur vie en critiques stériles, rien que pour le plaisir de critique, Andry Rajoelina a demandé aux citoyens malgaches venus très nombreux (et en majorité issus des quartiers dits "bas": "Posez-leur la question suivante : vous qui n'êtes pas en panne de critique à tout bout de champ, pouvez-vous nous dire ce que vous avez construit pour votre pays?"... Etant donné qu'une image vaut mille mots, une vidéo en vaut un milliard. reportez-vous sur le lien (plus haut) du reportage de ce samedi 4 août 2012 à Andohatapenaka.
Jeannot RAMAMBAZAFY - 5 août 2012