Les masques sont tombés et les GTT de Paris se trouvent désormais dans le collimateur de la justice internationale…
Emile « Vazaha », l’homme des situations périlleuses aura-t-il des comptes à rendre ?
La mission était tout simplement des actions de pose de bombes entre le 23 et le 26 juin 2009 à Antananarivo. But : semer le chaos pour attirer l’attention de la communauté internationale qui aurait alors admis l’utilisation de forces « pacificatrices » extérieures pour remettre en selle Marc Ravalomanana, face à des militaires roulant pour la HAT. Pour ces authentiques traîtres à la nation, la ville d’Antananarivo était « trop calme » (« milamina loatra Antananarivo ») et il fallait donc tout faire pour attirer l’attention de la communauté internationale. Un objectif non plus de revendications sociales ou économiques mais à caractère purement politique, pour le retour de « Dada ».
Tous ne sont pas extrêmistes, mais nombreux sont ceux qui sont désinformés et n’ont pas mis lepied à Madagascar depuis assez longtemps. Il est temps de vous réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Revendiquez le droit de vote plutôt de vous faire encore complices d’une poignée de terroristes « qui ne reculeront devant rien » (lu sur leur site)
C’est complètement odieux mais raté pour ces GTT de Paris qui vont, à présent, vivre une existence de terroristes traqués. Ont-ils cru, un seul instant, que la culture de l’impunité existait encore à Madagascar et que les forces de l’ordre allaient rester les bras croisés ? Le recrutement de ces premiers terroristes malgaches poseurs de bombes qu’a jamais connu Madagascar se faisait à partir de Paris au sein de ces tristement célèbres GTT qui osent encore dire aimer leur pays mais qui, contrairement, le ridiculisent en gesticulant à Bruxelles comme s’ils avaient le diable à leurs trousses. Et bien, ils vont bientôt avoir la justice à leurs trousses, jusque dans la capitale française, selon le Colonel Richard Ravalomanana, chef de la cellule spéciale qui se charge de l’enquête.
C’est mieux que les ariary, certes, mais rappelez-vous comment Judas a fini. Dans le néant…
250.000 euros, soit 675 millions d’ariary ou 3 milliards 375 millions d’anciens francs, ont été mis à la disposition des GTT de Paris pour la réalisation de ces actes de terrorisme. Le 23 juin, ils avaient programmé de faire sauter une 4X4 pareille à celles qu’utilisent les dirigeants de la HAT. Mais ils n’en ont pas trouvé. Une bande d’amateurs attirés par l’argent facile, heureusement. Rappelons cependant qu’il y a quelques jours, tous les journaux locaux ont mis à leur Une, l’arrestation d’un gang passé expert en vol de voiture 4X4 haut de gamme. L’enquête va se poursuivre à Paris car parmi les 33 personnes auditionnées, il y en a qui ont donné des noms de membres de ce GTT de France. Lesquels ?
C’est ici, dans cette grande surface située à Tanjombato qu’a explosé la première bombe de ces terroristes malgaches. Une première dans l’histoire de Madagascar. Faire fuir les touristes et les étrangers, semer la panique. Mais pourquoi cherchez à tuer des innocents pour une cause archi-perdue depuis décembre 2007 ?
Le Colonel Richard Ravalomanana et ses collaborateurs devant les machines infernales traditionnelles
Tremblez GTT de Paris, cherchez des alibis. Et que les autres les fuient comme la peste sous peine d’être inculpés de complicité de terrorisme aggravé. Aucun pays au monde ne tolèrera jamais des terroristes. Pour en revenir à cette enquête méticuleuse du Colonel Richard Ravalomanana (un fâcheux homonyme de l’autre), huit des personnes ont avoué avoir agi directement, depuis la pose de bombe, le 15 juin, dans une grande surface de la capitale malgache, jusqu’à l’explosion d’un bac à ordures juste après le terme de la grande parade militaire à Mahamasina, le 26 juin, en passant par le ratage de la Gastro Pizza, avenue de l’indépendance, le 23 juin.
L’horreur a failli avoir lieu ici. Pour l’histoire, sachez que Marc Ravalomanana avait voulu aussi accaparer cette enseigne qui marche à merveille. Comme tant d’autres sociétés d’ailleurs. Aussi, cette cible n’a jamais été fortuite.
Deux étaient les payeurs, le reste des complices dans divers domaines, allant du montage filiaire à l’informatique, en passant par le transport et les télécommunications. Une autre action avait aussi été prévue durant le spectacle de Rossy, devant la gare de Soarano, le 24 juin, mais elle a été déjouée grâce à la vigilance des forces armées en nombre et déployées en tenue civile. Concernant l’explosion de la 4X4, elle devait se faire la nuit du 25 juin, du côté du lac Anosy et au moment où on envoyait les feux d’artifices traditionnels. Qu’importe les dégâts, matériels ou corporels, le but étant d’attirer l’attention de la communauté internationale. Grâce au Ciel, ils n’en ont pas trouvé. Sinon… Quant au bac à ordures du 26 juin, il ne reste plus que la délivrance d’une judiciaire car les poseurs ont été identifiés, mais le délai de 48h de garde à vue a été dépassé.
Quelle différence avec ces GTT qui crient « Foza orana » à longueur de journée ? Sans parler de ces appels au meurtre, ces menaces de morts et d’incendier des habitations. Sur le site du Tim, plus particulièrement.
Ce qui est aussi effrayant c’est qu’en un laps de temps très court, ils ont réussi à confectionner entre 3.000 à 6.000 bombes artisanales. Concernant les explosifs, les origines seront connues d’ici peu. En tout cas, la majorité de ces bombes ont déjà été trouvées et neutralisées. Finie donc cette histoire d’extra-territorialité. Vous serez poursuivi avec commission rogatoire… légale. Le but final de cet épouvantable complot ? Faire revenir Marc Ravalomanana aux commandes du pays. Au prix du sang de vos compatriotes ? Alors, non seulement vous êtes terroristes mais aussi fratricides ? Voyez leur haine dans la vidéo lors de l’assaut de l’ambassade malgache à Paris, le 10 juin dernier. C’était l’amorce des attaques terroristes pour attirer l’attention. Mais il est certain que ces 250.000 euros ont aussi servi pour envahir l’Internet de sites et/ou de blogs au contenu très radio des Mille collines du Rwanda dont la haine envers les « cancrelats » rwandais a amené au massacre de centaines de milliers de personnes en 1994.
Au centre, Gilbert Bourgeaud alias Said Mustapha Mahdjoub, alias le mercenaire français Bob Denard, décédé le 13 octobre 2007. Il a brillé en Angola, au Yemen et surtout aux Comores dans les années 1970.
Dites-vous bien qu’à cause de vos actes irréfléchis et irresponsables, Marc Ravalomanana n’a plus aucun espoir de revenir au pouvoir. Même par la force. Si les enquêteurs malgaches ont pu remonter jusqu’à vous, les soldats au pays sont sur le pied de guerre depuis que votre maître a songé aux militaires de la SADC. Il continue de jeter son argent par la fenêtre en espérant trouver des mercenaires qui pourront rééditer les exploits de Bob Denard aux Comores. En tout cas, selon les aveux des inculpés, il a été établi que le recrutement de poseurs de bombes locales part de ces GTT de Paris où une antenne prend contact avec des militants en France pour leur demander qui d’entre eux connaissaient des gens pour faires des actions à Madagascar. Ces militants donnaient alors les coordonnées d’individus susceptibles de passer à l’acte. Ils utilisaient des numéros de téléphone cachés mais tout peut être retracé en matière de puces électroniques. Même pour ceux qui m’ont menacé de mort. On va voir, à présent, qui va rigoler. Personnellement, je me demande combien a reçu la fanatique de l’ambassade, le 10 juin (voir vidéo sur ce même site). Est-elle à plaindre ou la pauvreté monétaire n’a vraiment pas de frontières et mène à tout ?
Satrobory à Ambohijatovo, lorsque l’argent coulait encore à flots, à fin mars 2009. A gauche, Gégé Rasamoely, acteur de séries vidéo, a déserté le mouvement depuis belle lurette sans crier gare
De leur côté, tous les meneurs de l’auditorium Magro Ankorondrao, qui ont été auditionnés au tribunal d’Anosy, ce 7 juillet 2009, nient toute relation avec ces GTT de Paris. Pour Alain Andriamiseza, Révérend Satrobory, Zafilahye Stanislas, Jean Louis Rakotoamboa, Raharinaivo Randrianatoandro, Lanto, Fanja, Rasomotra, Lehira Ramanahira et Yves Aimé : « Nous n’avons rien à avoir avec ces poseurs de bombes. Nous condamnons ces actes. Notre action est pacifique, notre mouvement démocratique. Ce n’est pas un mouvement de terroristes ». Mais l’objectif est le même : le retour de « Dada ». L’enquête à leur sujet se poursuit… Voilà, voilà les dernières infos concernant ces GTT de Paris. Marc Ravalomanana va-t-il vous payer un billet pour l’Afrique du Sud ? Gardez espoir mais arrêtez les frais pour le bien de vos familles. D’Ici et d’ailleurs.
Et, pour la postérité, voici l'article du confèrre Didi R. paru dans le quotidien Midi Madagasikara de ce mercredi 8 juillet 200.
Attentat à la bombe
Le GTT dans la ligne de mire
« Rideau sur l'enquête des présumés terroristes. La balle est maintenant dans le camp de la Justice. Néanmoins, il est temps de dire que nos interrogatoires ont bien porté leurs fruits. Nous avons actuellement les commanditaires dans nos collimateurs. Une enquête sera prochainement diligentée à Paris à l'encontre des membres du GTT », frappe d'entrée le Colonel Ravalomanana Richard, dirigeant de l'Emmo-Reg, au cours d'une rencontre, hier, avec la presse. « Financièrement, la somme de 250 000 Euros a été injectée dans le réseau pour la réalisation de ces actes terroristes. Jusqu'à preuve du contraire, tout part de Paris, surtout en ce qui concerne le recrutement de l'équipe. Une antenne à Madagascar s'assure par la suite de la réalisation des attentats. Des noms sont déjà révélés – dont la plupart se trouvent dans la capitale française - durant les interrogatoires. Ceci dit, nous sommes sur une sérieuse piste en ce qui concerne le réseau terroriste », continue le porte-parole de l'Emmo-Reg.
Patriotisme. Sur l'évaluation des risques, des composants d'explosifs dont des tuyaux et des circuits électroniques ont déjà été découverts, tout comme la dizaine de bombes déjà neutralisées. N'empêche, avec la somme colossale s'élevant en milliard de nos francs et les produits chimiques qui seraient encore dans les parages, le danger est encore réel. Cette réalité amène le Colonel Ravalomanana Richard à porter, une fois de plus, son message de sensibilisation. « J'appelle tout un chacun à redoubler de vigilance surtout quand des situations douteuses se présentent. L'on a fait de notre mieux pour mettre un terme à ce mouvement terroriste. Seulement, le danger n'est pas à écarter vu que des composants de bombe seraient encore dans les parages. Raison pour laquelle, j'incite à ne pas hésiter d'aviser les forces de l'ordre le cas échéant. C'est, d'ailleurs, une preuve de patriotisme vu que l'affaire préoccupe tous les Malagasy », devait-il-souligner. Pour l'Emmo-Reg, l'enquête à Madagascar touche à sa fin. Cap prochainement à Paris avec le GTT comme ligne de mire.
Didi R.
Jeannot RAMAMBAZAFY - Journaliste